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Glossaire

Alliage
Métal composé de deux ou plusieurs éléments. Dans le cas de l’aluminium, il s’agit de l’aluminium plus un ou plusieurs autres éléments.

Aluminium
Métal ductible et léger de couleur gris argenté mat. Il est utilisé pour ses qualités de légèreté, de force, de conductivité thermique, de poli-miroir et de résistance à la corrosion.

Anodisation
L’anodisation est un procédé électrochimique qui altère, en surface, les propriétés physiques du métal pour produire une solide couche d’oxyde.

Bain mort
Processus qui rend la surface du métal rugueuse en vue de le préparer à l’anodisation ou la peinture.

Billette
Présentation commune de l’alliage d’aluminium sous forme d’un cylindre qui est utilisé dans les presses à profiler pour obtenir des profilés.

Ebavurage
Lors du sciage et de l’usinage des bavures apparaissent dont on peut se débarrasser, si nécessaire, pour produire une pièce bien finie.

Frappe à froid
Cette technique permet d’obtenir des pièces à partir d’une ébauche généralement longue dont seule l’extrémité sera déformée. La cadence des machines est élevée (plusieurs pièces à la seconde).

Cette technique est utilisée pour les séries importantes de pièces : visserie, boulonnerie…

Indice de rugosité international (IRI)
L’indice de rugosité international (IRI) a été conçu, sous le patronage de la Banque mondiale, dans le but de rendre comparables les mesures de rugosité relevées par des appareils de type « réponse » de types différents.

Tréfilage
MÉTALLURGIE Opération destinée à diminuer le diamètre d’un fil métallique par traction à travers une filière.

Lignes de matrice
Marques présentes sur le profilé et causées principalement par un palier de matrice émoussé.

Matrice
Elle peut être en creux ou plate et donne forme à l’extrusion. L’aluminium est chauffé avant d’être forcé à travers la matrice.

Maturation ou revenu
Elle peut être obtenue de deux façons : soit en faisant baisser progressivement la température de l’alliage à température ambiante (maturation) soit en accélérant cette maturation en le portant à une température plus élevée (revenu) dans un four.

Numéro de matrice
Numéro assigné à chaque matrice pour identification.

Profilage/Extrusion directe
Une billette préchauffée est forcée à travers la matrice par un vérin hydrolique. Le flux du métal va dans la même direction que le vérin.

Profiler/Extruder
Forcer une billette d’aluminium à travers une matrice.

Profilage/Extrusion indirecte
La matrice est placée à l’avant d’une aiguille creuse et se déplace avec le container. La matrice est soit forcée à travers le container soit le container est poussé sur la matrice.

Profilé brut
Le profilé brut est tel quel, sans traitement de surface. Il est gris-argenté, mat.

Polissage
Lorsque l’aluminium est poli toute imperfection (ligne de matrice et éraflure) est éliminée afin d’obtenir un poli-miroir.

Traitement thermique
Procédé communément utilisé pour améliorer la force et la dureté de l’aluminium.

Thermolaquage poudre
Le thermolaquage poudre est un procédé performant qui permet de protéger et à la fois de décorer les métaux et autres matériaux ; un procédé semblable à la peinture au pistolet.

TRS (Taux de Rendement Synthétique) – OEE en anglais (Overall Equipment Effectiveness)

Le TRS est un indicateur destiné à suivre le taux d’utilisation effectif des machines et va permettre ainsi d’évaluer les performances des moyens de production. Il permet de mettre en évidence les causes de perte de productivité.
Il est défini par la formule : TRS = Temps utile / Temps requis

Le Temps utile étant le temps net déduit du temps pendant lequel l’outil observé a produit de la non-qualité.

Le Temps requis étant le temps nécessaire pour répondre au carnet de commande. Sont donc exclus l’ensemble des temps de fermeture ou d’arrêt programmés (périodes sans production, maintenance préventive).

Usinage
D’après un dessin industriel, le métal est transformé en pièce. Un ou plusieurs des procédés suivants peuvent entrer en jeu : tronçonnage/sciage, usinage CNC et fraisage, poinçonnage, forage conventionnel, taraudage, tournage et fraisage, ébavurage.

Additifs : Composants chimiques mono-fonctionnels ou multifonctionnels ajoutés aux huiles de base afin d’améliorer leurs propriétés intrinsèques
Familles d’additifs les plus courantes : antioxydants, détergents, dispersants, anti-usure, agents extrême-pression, modificateurs de frottements, anti-mousse, abaisseurs de point d’écoulement, anti-corrosion…

Améliorant d’indice de viscosité (VI improver) : Polymère qui, ajouté à une formulation de lubrifiant, permet d’améliorer les propriétés viscosité-température (en minimisant la chute de viscosité liée à l’augmentation de température).

Anti-mousse : Additif qui par modification des tensions de surface, permet l’élimination rapide des bulles d’air à la surface des lubrifiants

Antioxydant : Additif permettant de retarder les phénomènes d’oxydation et donc le vieillissement de l’huile (épaississement, acidification, formation de dépôts) ; associé par conséquent à la notion d’intervalle de vidange. Les plus courants : dérivés phénoliques, aminés…

Anti-usure : Additif qui permet la formation d’un film sacrificiel sur les surfaces métalliques afin d’éviter tout contact métal-métal et donc de limiter l’usure

API : American Petroleum Institute. Organisme qui définit des classifications pour les lubrifiants sur le marché Nord Américain

ASTM : American Society for Testing Materials. Organisme de normalisation qui définit entre autres des essais de caractérisation des lubrifiants

ATF : Automatic Transmission Fluid. Huile pour boite de vitesse automatique

Base minérale : Huiles de base obtenues par raffinage du pétrole brut. Les lubrifiants minéraux sont obtenus par ajout à ces huiles de base des différents additifs de performance et d’améliorant d’indice de viscosité.

Base synthétique : Huiles de base dont la structure moléculaire a été modifiée par réaction chimique afin d’améliorer ses performances par rapport à une base minérale. Ces huiles permettent d’élargir les intervalles de vidange et de réduire la consommation d’huile et de carburant

Biodégradabilité : Capacité d’un lubrifiant à subir la biodégradation, c’est à dire la transformation en composés stables et non toxiques sous l’effet des micro-organismes naturels (bactéries, champignons, levures). La norme actuellement largement reconnue est OCDE 301B (>60% sous 28 jours – biodégradabilité ultime). Les bases lubrifiantes les plus couramment utilisées pour leur biodégradabilité sont les esters végétaux ou synthétiques (saturés et insaturés).

Bisulfure de molybdène (MoS2) : Additif ou lubrifiant solide qui, par sa structure cristalline lamellaire, possède d’excellentes propriétés Extrême-Pression ; utilisé pour huiles et graisses (noires)

Boue : Dépôt formé d’huile très chargée en impuretés solides

Cendres sulfatées : Résidu exprimé en % masse, après carbonisation et traitement à l’acide sulfurique de l’huile, traduit la teneur en composés métalliques de l’huile.

Centipoise (cP) : Unité de viscosité dynamique (obsolète)

Centistocke (cSt) : Unité de viscosité cinématique (obsolète)

Classification API : Classification à 2 lettres ( S_ : moteur Essence/C_ : moteur Diesel) permettant de définir le niveau des performances des huiles moteurs utilisées sur le marché Nord Américain.

Classification ACEA : Classification à une lettre + un chiffre (A_ : moteur essence VL/B_ : moteur diesel VL/C_ : moteur diesel avec FAP VL/E_ : moteur diesel VI) permettant de définir le niveau de performances des huiles moteurs utilisées sur le marché européen.

Coefficient de frottement : Nombre sans dimension qui traduit la résistance au déplacement entre les surfaces métalliques par exemple.
L’usure est inversement proportionnelle à ce coefficient.
Valeurs typiques : entre 0,01 et 0,7 de deux surfaces métalliques lubrifiées par une huile additivée à un contact acier/acier pur.

Cisaillement : Chute de viscosité d’un lubrifiant en service due à l’alignement des chaines moléculaires dans le sens de l’écoulement du fluide (cisaillement temporaire) ou à la rupture de ces chaines (cisaillement permanent). Les molécules d’améliorant d’indice de viscosité (polymère) sont particulièrement sensibles à ces phénomènes.

Densité : Masse par unité de volume, exprimée généralement en kg/m³, à une température donnée (15 ou 20°C).

Détergent : Additif permettant d’assurer le maintien de la propreté des organes à lubrifier (dépôts, boues, vernis…) ; apporte également souvent une réserve de basicité afin de neutraliser les acides de combustion.

Dépôt (sludge) : Produit insoluble présent dans l’huile et provenant de son vieillissement et/ou de sa contamination

Dilution : Traduit l’augmentation de la teneur en carburant dans un lubrifiant moteur.

DIN : Institut allemand de normalisation

Dispersant : Additif permettant de maintenir en suspension dans l’huile les polluants solides afin d’éviter la formation de boues et de vernis.

Ecotoxicité : Évaluation de l’influence d’un lubrifiant sur les milieux naturels.

Ecolubrifiant : Lubrifiant répondant aux exigences de biodégradabilité et de faible toxicité vis à vis des milieux naturels.

EGR : Recirculation des gaz d’échappement afin d’abaisser les émissions de NOx (oxydes d’azote) des moteurs Diesel ; impacte la formulation des lubrifiants moteur par un apport important d’imbrulés et de particules dans l’huile.

Emulsion : Mélange d’eau et d’huile sous forme de fines gouttes de l’une dans l’autre (les deux cas sont possibles) ; pour maintenir cet état d’émulsion, un agent émulgateur est indispensable.

Ester : Composé organique utilisé comme base de synthèse (groupe V) entre autres pour les huiles biodégradables.

Extrême-Pression : Additif qui entre en action lors d’un contact métal-métal pur (régime de lubrification limite ou EP), et évite l’usure adhésive (grippage) entre les deux pièces métalliques en contact.

Film d’huile : Permet d’éviter tout contact métal-métal en régime de lubrification élasto-hydrodynamique

FAP : Filtre à Particules pour moteur Diesel VL, VUL, VI

Grade ISO : Définit une plage de viscosité cinématique à 40°C pour les huiles industrielles. Ex : ISO VG 46 : Viscosité cinématique à 40°C = 46 mm2/s ±10%

Grade SAE : Ils permettent de définir les propriétés viscosimétriques des lubrifiants moteurs (SAE J300) et des huiles pour boites de vitesses/ponts (SAE J306). Dans les deux cas, ils sont constitués d’un grade à froid, précédant la lettre W (WINTER hiver en anglais), traduisant la viscosité dynamique à froid (0W, 5W, 10W, 15W, 20W en moteur/ 70W, 75W, 80W, 85W en transmission), et d’un grade à chaud, qui suit la lettre W, traduisant la viscosité cinématique à chaud et la viscosité à chaud et sous cisaillement (20, 30, 40, 50, 60 en moteur/80, 85, 90, 110, 140, 190, 250 en transmission)

A froid, plus le grade est faible, plus l’huile est fluide, ce qui est favorable au démarrage à froid (Rappel : sur un moteur 70% de l’usure se produit lors d’un démarrage à froid).

A chaud, plus le grade est élevé, plus l’huile est visqueuse, assurant un film d’huile plus épais, donc une meilleure protection contre l’usure.
Plus le grade est faible, plus l’huile est fluide, favorisant la réduction de consommation de carburant (compromis à trouver).

Grade NLGI : (9) Définissent la consistance d’une graisse entre 000 (graisse semi-fluide) et 6 (graisse dure)

Graphite : Carbone à structure lamellaire utilisé comme additif Extrême-Pression ou lubrifiant solide.

HTHS : Viscosité dynamique à haute température (150°C) et fort cisaillement (106 s-1) ; a pour but de traduire la viscosité apparente de l’huile dans un moteur. C’est un paramètre essentiel pour la notion de compromis protection contre l’usure / économie de carburant.

Indice de viscosité : Nombre sans dimension qui traduit la chute de viscosité d’un lubrifiant avec l’augmentation de la température. Plus il est élevé, moindre est la baisse de viscosité avec la température.

ISO : Organisme international de normalisation (méthodes de caractérisation des lubrifiants entre autres).

Low SAPS (mid SAPS) : Huile à teneurs réduites en cendres sulfatées, soufre et phosphore, pour une meilleure compatibilité avec les FAP des moteurs diesel VL, VUL et VI.

MIL : Spécification de l’armée américaine

Monograde : huile répondant à un seul grade de viscosité SAE (ou ISO) pour une utilisation sur une plage de température réduite et spécifique. Ex : 10W, 40.

Multigrade : huile répondant à 2 grades de viscosité SAE pour une utilisation sur une large plage de température. Ex : 0W40

NLGI (graisses) : National Lubricating Grease Institute

Onctuosité : Pouvoir lubrifiant intrinsèque d’un lubrifiant, d’un additif ou d’une huile de base.

PAG : Polyalkylèneglycol, base synthétique utilisée dans certaines applications surtout industrielles (compresseurs, roue à vis sans fin…) ayant des propriétés d’évacuation des calories et de désaération intéressantes. Attention, les PAG ne sont pas miscibles avec les bases minérales et synthétiques traditionnelles.

PAO : Polyalphaoléfines, base synthétique la plus couramment utilisée (groupe IV).

Pitting (micro-pitting) : Détérioration d’une surface métallique par formation de fissures et enlèvement d’écailles, mode de destruction courant pour les engrenages de transmissions automobiles et de réducteurs industriels.

Point éclair : Température la plus basse à laquelle un lubrifiant s’enflamme brièvement en présence d’une flamme, sans maintien de la combustion après retrait de la flamme.

Point de feu : Température la plus basse à laquelle un lubrifiant s’enflamme en présence d’une flamme avec maintien de la combustion après retrait de la flamme.

Point d’autoinflammation : Température la plus basse à laquelle un lubrifiant s’enflamme sans présence de flamme.

Point d’écoulement : Température la plus basse à laquelle une huile continue à s’écouler lorsqu’on abaisse sa température.

Point de goutte : Température à laquelle une graisse devient liquide.

SAE : Society of Automotive Engineers, organisme définissant entre autres les grades de viscosité des huiles moteurs et transmissions.

Semi-synthétique : Se dit d’un lubrifiant comportant un mélange dans des proportions variables d’huile de base minérale et synthétique.

Spécification : Ensemble d’essais de caractérisation (laboratoire et sur organes mécaniques) auquel un lubrifiant doit répondre, souvent définie par les constructeurs (automobiles, machines, matériel…)

STOU (Super Tractor Oil Universal) : Huile multifonctionnelle agricole (moteur, boite, freins immergés, hydraulique)

TAN (Total Acid Number) : Exprimé en mg KOH/g d’huile, traduit par son augmentation l’oxydation de l’huile et est donc un élément déclencheur de la vidange

TBN (Total Basic Number) : Exprimé en mg KOH/g d’huile, traduit la réserve d’alcalinité d’huile, donc sa capacité de neutralisation des acides de combustion. Paramètre essentiel pour les huiles moteurs, diesel en particulier, surtout dans le cas d’une utilisation avec un carburant fortement soufré.

TRIBOLOGIE : Science du frottement

UTTO (Universal Transmission Tractor Oil) : Huile universelle pour transmission d’engins agricoles (boite, freins immergés, hydraulique).

Viscosité dynamique : Exprimée en mPa.s (ou cP)
Il s’agit en terme simplifié de la résistance interne d’un lubrifiant par rapport à son écoulement, à une température donnée.

Viscosité cinématique : Exprimée en mm2/s (ou cSt)
C’est une mesure de l’écoulement résistant d’un fluide sous l’action de la pesanteur. Dans la pratique, on mesure, à une température donnée, le temps nécessaire à un volume donné pour s’écouler sous l’effet de la gravité à travers un capillaire calibré (températures de mesure les plus courantes : 40°C et 100°C).

Volatilité : Définit l’évaporation d’un lubrifiant sous l’effet de la température, liée essentiellement à la nature des huiles de base. Une volatilité élevée entraîne une forte consommation d’huile.